Réussir son mandat.

Développer ses compétences et celles de son équipe.

« Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » : ce proverbe africain empli de sagesse résume, si besoin en était, la prégnance de l’action collective, particulièrement dans l’adversité, sur les fonctionnements verticaux. Travailler ensemble nécessite une culture commune d’action, une feuille de route claire et des outils pédagogiques adaptés à la très grande disparité des niveaux de maîtrise de l’univers politico-institutionnel. Parce que souvent Raymond ne sait pas parler en public, Gilbert a du mal à mener des réunions efficaces, Laëtitia a horreur des conflits tandis que Muriel et Farid s’effacent dans les débats politiques, pas certains de tout maîtriser et par peur de tout mélanger… Ouvrez notre boîte à outils ! Y’a qu’un seul truc qu’on ne fait pas : vous aider à paramétrer votre SmartPhone.

18 - Le kit du travail en équipe politique : analyse, compétences, animation, gestion.

Pourquoi ?

Après le projet, l’équipe est l’autre facteur de réussite du mandat. Il faut réussir à laisser ses membres s’épanouir sans s’émanciper. Donner du travail sans surcharger pour réussir à porter le projet et le faire adopter par une large majorité.

Parce que !

Conçue comme un panorama large et généraliste du travail en équipe, cette journée s’attache à identifier les potentiels, les valoriser et se les attacher ; à réussir à déléguer et partager le poids des responsabilités. La journée peut être complétée par des zooms sur des points spécifiques qui nécessitent plus de temps de conception et d’élaboration.


Programme précis sur demande, et adapté avec précision au contexte et aux attendus.
Alternance d’apports théoriques et d’exercices pratiques.

19 - L’analyse, la stratégie, la tactique et l’opérationnel.

Pourquoi ?

Bien souvent, les élus sont confrontés à un quotidien chargé, qui nécessite des prises de décisions immédiates et rapides, souvent en nombre, sur des sujets très différents. La prise de recul et la réflexion sont pourtant au coeur de l’action politique et publique, et au coeur des attentes des citoyens. Mais comment réfléchir, en si peu de temps alloué? Quel est le but de l’action conduite ? Comment la retranscrire ? Qu’est-ce qui est « stratégique », qu’est-ce qui est « politique », qu’est-ce qui relève de la tactique ? Qu’est-ce qui relève de l’opérationnel ? Et d’ailleurs, quelles sont les différences entre ces notions et ces mots, très souvent utilisés, bien souvent galvaudés ? Existerait-il une méthode pour réfléchir… ?

Parce que !

L’objectif de cette journée est de redonner du sens aux mots et aux notions, de remettre au coeur des réflexions l’analyse, méconnue et négligée, de renforcer son sens politique et stratégique, et d’identifier ce qui relève ensuite de la mise en oeuvre par les collaborateurs et l’administration, pour permettre à l’élu de se concentrer sur l’essentiel. Ces contenus participent à recréer du sens et de la démarcation sur le rôle de l’élu et sur ce qu’il se doit de déléguer tout en conservant la maîtrise.


Programme précis sur demande, et adapté avec précision au contexte et aux attendus.
Alternance d’apports théoriques et d’exercices pratiques.

20 - Animer, préparer et rendre compte d’une réunion.

Pourquoi ?

Si elle a de nos jours, et de plus en plus, (très) mauvaise réputation, la réunion reste un outil très performant lorsqu’il est bien utilisé. Les collectivités ne peuvent pas fonctionner sans ces moments d’échanges productifs. Reste à les transformer en moments productifs de co-élaboration et de production opérationnelle, à en définir les contours et contenus, et à en fixer les limites.

Parce que !

Cette formation propose un apport théorique et une boîte à outils pour réussir ses réunions. Certaines de ces techniques sont testées directement auprès des participants au cours de la formation.


Programme précis sur demande, et adapté avec précision au contexte et aux attendus.
Alternance d’apports théoriques, opérationnels et d’exercices  et de mises en situation pratiques.

21 - Anticiper, éviter et gérer les conflits.

Pourquoi ?

Nous avons tous des ressentis différents face au conflit : peu s’en félicitent, beaucoup le craignent, rares sont ceux qui savent le gérer et tirer profit de sa gestion. Pourtant, quel que soit son sentiment personnel, il existe dans la vie personnelle comme au travail. Pourquoi faut-il s’intéresser à la gestion des conflits ? Baisse des performances des agents = baisse de la qualité du service public ; risques psychosociaux pour les agents (tensions, stress, …) ; projets enlisés par les oppositions… Pour gérer le conflit dans le cadre professionnel, il faut l’accepter (car il est fatal et naturel) et le comprendre.

Parce que !

Cette formation vise à outiller les élus, leurs équipes et les cadres de l’administration pour anticiper et gérer au mieux les situations conflictuelles dans les collectivités territoriales.


Programme précis sur demande, et adapté avec précision au contexte et aux attendus.
Alternance d’apports théoriques, opérationnels et de mises en situation pratiques.

22 - Rédiger un discours politique.

Pourquoi ?

Captiver l’auditoire, choisir les bons mots, organiser ses idées, faire passer ses messages centraux, trouver l’équilibre entre sérieux et dynamisme : l’exercice de la rédaction d’un discours n’est pas si aisé qu’il n’y paraît, et particulièrement pour les élus qui n’en ont que peu l’habitude et/ou qui devront confier la rédaction concrète à des collaborateurs et savoir ainsi leur passer commande.

Parce que !

Si le style et le naturel fondent une part du discours politique, Thomas Edison rappelait à juste titre que « le génie est fait d’1% d’inspiration et de 99% de transpiration ». L’objectif de cette journée de formation est de fixer une méthode, une feuille de route, de maîtriser les codes et les exigences de l’exercice pour laisser toute sa place et son expression à l’inspiration.


Programme précis sur demande, et adapté avec précision au contexte et aux attendus.
Alternance d’une base théorique, d’exercices pratiques et de mise en situation.

23 - À quoi sert un cabinet
et comment doit-il se comporter ?

Pourquoi ?

Directeurs et collaborateurs de cabinet : des agents publics au service du politique, ou des agents politiques au service du public ? Ainsi posée, la question est sur toutes  les lèvres, parfois même taboue : mais à quoi sert donc le cabinet ? Quelle est sa légitimité ?  Son champ d’action ? Son rôle dans l’articulation du système institutionnel ? Où s’arrête son action ? Quand est-elle incontournable ? Comment s’en servir comme d’une ressource et non comme un contre-pouvoir ou une surveillance de l’action conduite ? Élu·e·s comme administration s’interrogent sur le positionnement de cet objet hybride, politico-institutionnel… quand le cabinet se perd lui-même parfois dans les méandres de ses contours mal définis.

Parce que !

Cette journée de travail permet de mieux comprendre la constitution, le rôle, les missions et les contours d’un cabinet politique au service d’un fonctionnement institutionnel et public. Elle remet à sa juste place l’importance cruciale du cabinet et limite les rumeurs et fantasmes de son pouvoir.


Programme précis sur demande, et adapté avec précision au contexte et aux attendus.
Alternance d’apports théoriques, de témoignages et de mises en situation pratiques.

Parlons charge mentale… Que dire de celle de parler correctement, devant 12 ou 150 personnes, de ne pas bafouiller, de ne pas hésiter, de craindre de commettre un impair, de ne pas savoir tenir une réunion, publique ou non, de ne pas savoir la finir, de ne pas être dans son rôle, d’être trop long, de ne pas savoir expliquer, de confondre… Gagnez trois ans de votre mandat : être élu n’est pas inné, la méthode pour tout dépasser, ça existe !

En chiffre

25 élus interrogés, 10 collaborateurs consultés, 5 directeurs d’administration questionnés, 59 % d’entre eux en commune, 26 % en agglomération, 7 % en département, 4 % en région : c’est le panel sélectionné pour préparer notre programme. Des particularités ? Seulement 20 % d’entre eux avaient bénéficié d’une formation adaptée à l’élu local, avec des freins clairement identifiés : droit à la formation, méconnaissance de la loi, insuffisance d’informations sur l’offre, inadaptation des programmes au vécu quotidien… Allez, voilà, c’est réparé !

« Je suis arrivée par la société civile. Je ne connaissais rien aux codes, je n’avais pas le vécu, l’expérience et la formation politique de l’écrasante majorité de mes collègues. Je n’osais pas parler. J’hésitais même à poser des questions. Et pourtant, je suis convaincue que j’avais beaucoup à apporter. Il m’a fallu toute seule me faire à l’énorme diversité des qualités attendues. ». M., Conseillère régionale.