Réussir son mandat.
Fédérer et impulser.
« La feuille de route des élus n’est pas claire, on ne peut pas avancer ». « L’administration ne comprend pas notre projet, ne le respecte pas voire le dénature ». Entre les reproches des élus et les plaintes de l’administration, qui a raison ? Les deux mon capitaine ! La faute à qui ? À l’absence de culture commune dès le début du mandat pour savoir se parler et se comprendre, à un manque de dialogue fécond et de co-construction entre deux entités incontournables du fonctionnement de la démocratie française et du service public local. Clarifier sa feuille de route, la partager avec l’administration, faire des points réguliers, comprendre qu’un programme électoral ne fait pas nécessairement un programme d’actions opérationnel compris par celles et ceux chargés de l’appliquer, évaluer, rediriger, impulser, réorienter, valider : c’est par ici !
6 - Vade-mecum général et synthétique : fédérer les élus et l’administration au projet politique.
Pourquoi ?
Le meilleur des programmes, même s’il vous a permis d’être élu, doit être traduit en actions concrètes. Pour cela, il faut travailler en équipe car un Maire seul ne peut monter sur tous les fronts six années de suite sans soutien discipliné, et sans inclure et ouvrir les portes. Le ciment de la cohésion d’une équipe large reste le projet qui la rassemble et l’anime.
Parce que !
Cette journée, conçue comme un panorama large de l’ensemble des aspects de l’application du projet propose de traduire le programme en actes administratifs, et de structurer et s’attacher son équipe. La journée peut être complétée par des zooms sur des points spécifiques qui nécessitent plus de temps de conception et d’élaboration.
Programme précis sur demande, et adapté avec précision au contexte et aux attendus.
7 - Transformer son projet politique en programme d’actions municipal.
Pourquoi ?
La nouvelle équipe municipale débute son mandat en partant d’une base d’action claire : le projet politique porté durant la campagne électorale, validé par les électeurs, avec « mandat » de l’appliquer. Reste que les axes de campagne et les engagements pris ne constituent pas une feuille de route opérationnelle. Il reste à prioriser les engagements, à les répartir entre les différentes délégations d’élus, et à prendre en compte le suivi administratif et technique des mesures à engager. Un travail de déchiffrage, de priorisation et de répartition qui conditionne ensuite la programmation et le financement par l’administration.
Parce que !
Cette journée favorise la cohésion de l’équipe municipale autour du projet politique porté, pose les bases du déroulement du mandat et de sa programmation, et clarifie la feuille de route des élus et leur commande à l’administration. La synthèse de cette journée de travail constitue le plan d’actions opérationnel du mandat. Cette journée peut fonctionner en amont de la demi-journée consacrée à la fédération de l’administration au programme d’actions politique.
Programme précis sur demande, et adapté avec précision au contexte et aux attendus.
Travail collectif pratique en ateliers et sous-groupes.
8 - Démarrer son mandat et manager une équipe politique en faisant vivre la cohérence de sa majorité.
Pourquoi ?
Six années pour un mandat passent très rapidement. Pour réussir son mandat, fédérer son équipe tout en la manageant et l’encourageant, pour préparer sereinement sa réélection, il faut savoir séquencer son action sur un temps long.
Parce que !
Cette journée généraliste, s’attache à clarifier la vision des cycles de travail du mandat, à garder à l’esprit les obstacles majeurs rencontrés par un nouvel élu pour mieux les éviter, et à établir une « feuille de route » à l’échelle du mandat afin d’évaluer sa progression.
Programme précis sur demande, et adapté avec précision au contexte et aux attendus.
9 - Fédérer l’administration au projet porté par les élus.
Pourquoi ?
C’est un classique des collectivités territoriales : le reproche de l’administration d’être insuffisamment impliquée et informée du projet politique porté par les élus, et le reproche des élus d’un manque de compréhension globale de l’action conduite de l’administration. En conservant absolument l’équilibre institutionnel et la neutralité partisane de l’administration, sur lequel repose le fonctionnement territorial, clarifier la commande à l’administration et l’informer permet d’enrichir le projet, de parfaire sa transformation en programme d’actions et de développer une culture commune, une cohésion d’équipe et ainsi donner du sens à l’action publique.
Parce que !
Cette demi-journée favorise la cohésion de l’équipe municipale et de l’administration, clarifie la commande politique formulée à l’administration et permet de fédérer autour d’une feuille de route et d’indicateurs de suivi des engagements pris. Cette journée peut fonctionner en continuité de la journée, entre élus, consacrée à la transformation du projet politique en programme d’actions territorial.
Programme précis sur demande, et adapté avec précision au contexte et aux attendus.
Travail collectif pratique en ateliers et sous-groupes.
10 - Parité, égalité, sexisme et misogynie : être une femme en politique.
Pourquoi ?
Moins de 80 ans après l’obtention du droit de vote, et plus de 20 ans après la loi sur la parité, les femmes s’engagent encore en politique différemment des hommes. Avec plus de difficultés d’accès aux fonctions exécutives, et même électorales, subissant plus de discriminations, et porteuses malgré elles d’une injonction morale : celle de faire de la politique autrement, et d’assumer seules la charge mentale du changement des pratiques politiques.
Parce que !
Cette journée a pour but d’effectuer un panorama général des droits des femmes en politique, de leur lente et récente évolution, et d’étudier les cas et exemples de discrimination et de violences faites aux femmes pour en tirer les conclusions nécessaires à la mise en place d’une politique territoriale féministe.
Programme précis sur demande, et adapté avec précision au contexte et aux attendus.
Alternance d’apports théoriques et d’exercices pratiques.
La discrimination des femmes est sans conteste la plus répandue et étendue, dans le monde politique et institutionnel comme dans la société. Elle n’est évidemment pas la seule. NDBD travaille ainsi à proposer des modules spécifiques sur la lutte contre toutes les discriminations : d’origine, de religion, d’orientation sexuelle, etc. Parce que si 1 citoyen averti en vaut 2, 1 élu.e averti.e en vaut 12 (on a inventé le coeff mais vous voyez le principe…).
En chiffre
À la date du 1er janvier 2019, on recensait 34 970 communes en France (donc théoriquement le même effectif de maires). Combien de femmes ? On vous laisse deviner. Un indice ? Moins de 16 %. Dans les 1 258 Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), on tombe même à moins de 8 % de dirigeantes. Et, au fait, combien de femmes en France en proportion de la population ? 51,7 %. C.Q.F.D.
« J’ai trouvé particulièrement compliqué de défendre et expliquer un projet politique à une administration qui, par définition, ne doit pas se mêler de politique ! Transformer un projet sur lequel on est élu en un programme d’actions tout en restant politiquement neutre… Bref, passer de la politique avec un petit « p » à la politique avec un grand « P » est LA clef du mandat pour fédérer tout le monde autour du service public local ». E., Président d’une agglomération de 200 000 habitants.