Réussir son mandat.
Voir loin.
« Putain 2 ans ! » faisaient dire les Guignols de l’Info à Jacques Chirac, il fut un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Alors que dire de 6 ans… Car réussir 1 an c’est bien. Réussir 6 ans c’est mieux… Or donner du signe, du gage et des réalisations rapides tout en préparant l’avenir, en commençant par le réfléchir, n’est pas une chose aisée. Séquencer son action, rester perpétuellement connecté à son territoire et à son évolution, rendre compte de son action, faire le point et le bilan, penser en image de marque et en marqueurs forts… Pas de panique, soyons pratiques !
11 - Penser son mandat sur 6 ans : projet, séquences, bilan
Pourquoi ?
Le quotidien d’un élu est particulièrement accaparant. Il lui faut pourtant savoir prendre du recul et se projeter pour garantir le bon déroulement du mandat, anticiper les difficultés, provoquer la réflexion et la remise en cause, et préparer les éléments de valorisation et d’explication de l’action publique conduite.
Parce que !
Cette journée, conçue comme un panorama large et généraliste de la vie d’un mandat d’élu, se fixe comme objectifs de se doter d’une feuille de route à l’échelle du mandat, de définir une méthode pour évaluer l’application de son projet politique, d’imaginer des outils pour mesurer l’évolution de sa ville. La journée peut être complétée par des zooms sur des points spécifiques qui nécessitent plus de temps de conception et d’élaboration.
Programme précis sur demande, et adapté avec précision au contexte et aux attendus.
12 - Conduire son diagnostic de territoire.
Pourquoi ?
Le début de mandat constitue pour l’équipe municipale un moment politique et stratégique d’une importance considérable. La masse du travail à accomplir, la prise en mains des délégations, la découverte d’un fonctionnement institutionnel particulier, mobilisent la majorité municipale. La confrontation électorale passée, la campagne et ses contenus sont rapidement oubliés. Et pourtant… C’est la période parfaite pour mettre en commun les réflexions, enseignements, rencontres effectuées, tirer le bilan de la période électorale pour penser et structurer son action. C’est tout l’objectif de ce cycle de deux jours qui fonctionne en complémentarité : conduire son diagnostic de territoire et élaborer et formaliser son projet, ne serait-ce que pour le clarifier avant de le partager et d’organiser son action.
Parce que !
Cette journée, conçue pour favoriser les synergies et renforcer la cohésion de l’équipe, a pour but de formaliser un diagnostic précis du territoire, sur lequel bâtir et clarifier un projet d’actions.
Programme précis sur demande, et adapté avec précision au contexte et aux attendus.
Alternance d’apports théoriques et méthodologiques, travail en groupes.
13 - Élaborer son projet de territoire.
Pourquoi ?
Suite logique de la journée précédente (cf. 12 – Conduire son diagnostic de territoire), la clarification d’un projet de territoire appuyé sur un diagnostic partagé répond aux mêmes objectifs : fixer un cap, une logique et une cohérence d’ensemble à l’action publique portée.
Parce que !
Cette journée a pour but de bâtir et clarifier un projet d’actions pour son territoire. Elle fonctionne seule, ou en complémentarité de celle précédente sur la constitution d’un diagnostic de territoire.
Programme précis sur demande, et adapté avec précision au contexte et aux attendus.
Travaux pratiques encadrés.
14 - Rendre compte de son action et anticiper son bilan de mi-mandat ou de mandat
Pourquoi ?
Le quotidien des délégations, la gestion de la collectivité et les impératifs rendent bien souvent difficile pour les élus la prise de recul, l’évaluation de leur action, sa redirection et sa réflexion autour des priorités, des besoins et des attentes des citoyens. Deux périodes du mandat sont propices à l’organisation d’un point d’étape : l’approche du mi-mandat car il reste encore 3 ans pour programmer l’action, et l’approche de la fin de mandat pour établir le bilan et fixer des lignes stratégiques pour l’avenir.
Parce que !
Cette journée permet de mesurer l’importance du suivi des engagements pris et d’établir le bilan de l’action publique conduite jusqu’ici pour réorienter au besoin et fixer des priorités claires pour l’avenir.
Programme précis sur demande, et adapté avec précision au contexte et aux attendus.
Alternance d’apports théoriques, de débat politique et d’ateliers pratiques.
15 - Stratégies d’attractivité territoriale et méthodologie de marketing territorial
Pourquoi ?
Les enjeux d’attractivité territoriale sont prégnants dans le paysage des collectivités locales, et deviennent des objectifs à part entière. Ils se sont complexifiés, et se déclinent au travers d’un domaine en forte émergence : le marketing territorial, outil au service de l’objectif. Il commence à être intégré pleinement dans les stratégies locales, car il contribue autant à construire et développer l’image du territoire, qu’à renforcer le sentiment d’appartenance et de fierté des habitant·e·s et/ou des agents de la collectivité.
Parce que !
Ce cycle s’attache à fournir aux élu·e·s :
- une capacité à appréhender les environnements locaux, dans leur performance attractive : offre ; image ; services… ;
- une connaissance technique des ressorts du marketing et de la communication en attractivité territoriale : méthodes fonctionnelles ; synergies partenariales ; outils opérationnels ;
- et une compétence politique à identifier les besoins du territoire et la bonne démarche à initier le cas échéant.
Programme précis sur demande, et adapté avec précision au contexte et aux attendus.
Cycle de deux journées. Alternance d’apports théoriques et méthodologiques, travail en groupes.
16 - Il était une fois le marketing territorial …
Pourquoi ?
On l’a vu (cf. Cycle précédent), les enjeux d’attractivité territoriale sont prégnants dans le paysage des collectivités locales. Une sensibilisation et une initiation sont utiles pour tous les élu·e·s afin de sortir des a priori sur le marketing, des lieux communs sur l’attractivité et des visions strictement communicationnelles.
Parce que !
Cette première approche doit permettre d’appréhender les grands traits de cette matière souvent nommée, mais mal connue, et de distinguer le marketing de la communication.
Des connaissances sur les principaux éléments d’évolution, de pratiques contemporaines et les repères fondamentaux sur l’objectif politique d’attractivité territoriale, dans le cadre d’une démarche de marketing territorial.
Programme précis sur demande, et adapté avec précision au contexte et aux attendus.
Une demi-journée d’apports théoriques et opérationnelles.
17 - Communication interne et projet de territoire : le marketing du service public local
Pourquoi ?
L’avenir de l’action publique territoriale suppose de savoir décliner communication publique interne et externe, aux fins de cohérence sociale au sein de la collectivité locale et de synergie partenariale avec les acteurs locaux. La nécessité d’établir des passerelles entre communication externe et interne pour le projet de territoire : mobilisation et motivation des agents territoriaux autour de l’attractivité. L’adaptation de l’offre de service public local suppose d’identifier la demande sociale et sociétale en y associant les agents et les usagers.
Parce que !
Cette journée s’attache à fournir aux élu·e·s :
- une vision d’une démarche stratégique de communication publique, tant interne qu’externe, en lien avec le projet de territoire ;
- la connaissance des cadres d’action possibles et outils activables, dans le cadre d’un projet de territoire : objectif d’attractivité territoriale, marketing public et/ou territorial…
- la sensibilisation aux tendances contemporaines de l’action citoyenne de territoire : lobbying, place making … et à la valorisation des ressources humaines internes.
Programme précis sur demande, et adapté avec précision au contexte et aux attendus.
Alternance d’apports théoriques et méthodologiques, travail en groupes.
En chiffre
6 ans, 72 mois, 2 190 jours, 52 560 d’heures : c’est le temps du mandat municipal et intercommunal pour tout faire, ne rien rater, agir et… s’interroger.
« Je n’avais entendu parler du marketing territorial que vaguement. Je trouvais cela emprunté aux codes de l’entreprise privée, sans lien avec le territoire, la vie, l’action publique. Et puis on m’a convaincue de lancer une démarche. Je me suis rendue compte que notre diagnostic n’était pas précis, que notre projet ne pouvait donc pas l’être, et que l’attachement des habitants à leur territoire de vie demandait aussi qu’ils en soient fiers, porteurs et ambassadeurs ». Élue, autorité territoriale, anonyme.